C’est donc une notion importante pour notre pays mais difficile à définir.
1- TRAVAIL EN AUTONOMIE
Pages 6 et 7 Cahier du citoyen
Exemple de synthèse d'une élève D'après Montesquieu: "La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent". Être libre, c'est jouir de droits garantis par la loi, c'est ce qu'on appelle l'état de droit. La loi fixe les bornes de l'exercice de la liberté. Les lois cadrent la vie en société et assure la sécurité de tout le monde, sans sécurité il n' y a pas de liberté, c'est la loi du plus fort. Cependant, peut-on affirmer à la fois que l'homme est libre et qu'il est soumis à des lois ? Le respect de la loi n'est pas simple obéissance passive, il suppose la reconnaissance du bien fondé de cette loi. Celui qui respecte la loi l'accepte, il ne s'y soumet pas. "Si un citoyen pouvait faire tout ce qui est interdit, il n'y aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir. " |
2- MISE EN COMMUN
1. La liberté commence au collège.
Le collège est un des lieux de la vie quotidienne où les élèves peuvent exercer des libertés.
Chaque collégien dispose de libertés qu’il exerce seul :
la liberté de recevoir une instruction
la liberté de conscience, c'est-à-dire d’avoir son propre avis.
la liberté de se déplacer.
Le collégien dispose également de libertés qu’il exerce à plusieurs dans le cadre de la classe ou de l’établissement :
la liberté de réunion, d’association (dans un club par exemple…)
la liberté d’informer / d’expression (journal du collège…)
2. Les grandes dates des libertés en France
Quel document institue-t-il la liberté en France et en quelle année ?
La DDHC institue la liberté en 1789
Quelles sont les libertés individuelles ?
la liberté de la presse
la liberté d'enseignement
le droit de contraception
Quelles sont les libertés collectives ?
le droit de grève
la liberté de réunion et d'affichage
la liberté syndicale
Liberté individuelle : liberté que chacun peut exercer séparément des autres citoyens
Liberté collective : droit que l’on peut exercer dans le cadre de la vie collective en société.
Ce qu’il faut retenir : Dans une démocratie, les libertés sont nombreuses, qu’elles soient individuelles ou collectives. Mais elles sont nécessairement limitées.
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Liberté chérie !
Depuis la fin du XVIIIe siècle, les artistes et les poètes célèbrent régulièrement la liberté, plus particulièrement dans les périodes d'oppression et de résistance. Ainsi, Rouget de Liste compose "La Marseillaise" en 1792, Delacroix "La Liberté guidant le peuple" en 1830, Bartoltdi "La liberté éclairant le monde" en 1886, Paul Éluard "Liberté" en 1942, Gatlif "Liberté" en 2009, Plantu " Liberté" en 2015...Elle y apparaît le plus souvent sous les traits d'une femme. Ces œuvres ont trouvé un écho dans le public, ce qui contribue à en faire des œuvres majeures de l'art et de la littérature. Elles font partie de la conscience et du patrimoine mondial. Elles rappellent que la liberté est un droit inaliénable entièrement lié à la condition humaine.Elle est inséparable de la vie, de la dignité humaine et de la recherche du bonheur.
2- MISE EN COMMUN
En France, les libertés sont garanties par des textes fondateurs :
Liberté | Texte qui la garantie |
Liberté d’expression | Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 |
Liberté de conscience | Loi de séparation des Eglises et de l’Etat 1905 |
Droit à la vie privée | Code Civil 1970 |
Liberté syndicale | Loi de 1884 |
Liberté en droits | Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 |
Ce droit a été mis en place progressivement, et est désormais affirmé par de nombreux textes, garantissant ainsi de manière concrète ce respect des individus.
Les principaux textes sont :
Code civil article 8 : Chacune a « le droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance » Conseil Constitutionnel : « exigence constitutionnelle de respect à la vie privée »La vie privée est protégée par un certain nombre de textes relatifs à la vidéosurveillance, aux données informatiques ou encore aux écoutes téléphoniques. Vidéosurveillance: La vidéosurveillance entraîne nécessairement une atteinte à la liberté. Cependant, cette pratique est autorisée. Elle ne l’est dans un lieu privé que lorsque les personnes filmées en sont informées. Il suffit donc de l’écrire dans le lieu en question. Dans le cadre des lieux publics, la mise en œuvre est plus facile puisque la vidéosurveillance est justifiée par les nécessités de l’ordre public. Internet : La protection des données sur Internet est rendue difficile en raison des « considérables enjeux technologiques, commerciaux, économiques ou industriels » (CNIL). http://www.lemondepolitique.fr/ |
- Depuis 1970, le Code civil donne à chacun le droit au respect de sa vie privée.
- La vie familiale, l’état de santé, les opinions personnelles relèvent de cette vie privée.
- Dans certains métiers, comme ceux de la santé ou de la justice, le secret professionnel s’impose pour protéger la vie privée des personnes.
- Ce droit empêche aussi que des images d’une personne soient diffusées sans son consentement : c’est le droit à l’image
2. La liberté de conscience :
La liberté de conscience permet à chacun d’avoir des opinions politiques et religieuses.
Elle permet à chaque citoyen d’avoir son propre avis sur une question, de pouvoir choisir d’exercer ou non une religion dans le cadre de la laïcité.
La laïcité, c’est la neutralité de l’Etat vis-à-vis des religions : la France est un pays laïc depuis 1905 (loi de séparation des Eglises et de l’Etat).
Liberté de conscience : liberté pour une personne de choisir les principes (notamment religieux) qui dirigent sa vie.
2- MISE EN COMMUN
Les formes d'addictions sont de plus en plus nombreuses.
Elles sont dues à la prise de produits ou de substances, dont certaines sont légales.D'autres proviennent de pratiques. Toutes agissent sur le cerveau en produisant dans un premier temps un sentiment de bien-être ou de puissance. Mais il devient vite difficile de s'en passer.Se crée alors une dépendance qui ne cesse de s'accroître. La victime perd progressivement toute capacité de s'en abstenir et n'est plus maîtresse d'elle-même. Elle perd sa liberté, ses besoins lui dictant sa conduite et lui causant une grande souffrance psychologique et physique. Elle s'accompagne très souvent d'une détérioration de la santé qui, si elle n'est pas soignée à temps, peut aller jusqu'à la mort.Addiction : mot anglais désignant un état de dépendance vis-à-vis d'une substance ou d'une activité génératrice de plaisir dont on ne peut plus se passer.Asocial : qui refuse les autres et la vie en société.Licite : permis par la loi.Psychotrope : substance qui modifie le comportement, en le stimulant ou en le tranquillisant.
1= Maîtrise insuffisante / 2= Maîtrise fragile / 3= Maîtrise satisfaisante / 4= Très bonne maîtrise | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | |
▢ Repères temps | ||||
▢ Se repérer dans l’espace | ||||
☒ Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués | ||||
☒ Analyser et comprendre un document | ||||
▢ Pratiquer différents langages | ||||
▢ S’informer dans le monde du numérique | ||||
▢ Coopérer et mutualiser |
Compréhension de documents et rédaction d’un texte argumenté
Document 1 L' histoire a démarré sur Facebook. Des insultes écrites par l'une. Les autres n'ont pas aimé. Lundi, au collège de Saint-Michel, c'était vendetta entre adolescentes. Une première bagarre a failli éclater dans l'enceinte du collège. Les professeurs se sont interposés. Ce n'était que partie remise. Peu avant 17h, à l'arrêt de bus devant l'établissement, celles qui s'étaient senties offensées ont fondu sur leur adversaire. Les coups ont plu. À une contre quatre, la victime a filé. Elle a trouvé refuge au fast-food du rond-point de Girac, à plus d'un kilomètre de là. La police a pu intervenir. La victime, âgée de 16 ans, souffre d'une fracture du poignet. Les enquêteurs ont interpellé deux des filles violentes, âgées de 14 et 15 ans. Elles ont été remises en liberté après leur audition et s'expliqueront ultérieurement avec un juge des enfants. La Charente libre, 1er juin 2011 |
Quel site internet est à l’origine de ses deux affaires ?
Que s’est-il passé sur le site internet dans le doc.1 ?
Quelles conséquences cela a-t-il provoqué ensuite ?
Document Un collégien belge de 14 ans a été renvoyé de son école pour avoir tourné en ridicule et insulté sa professeur d'anglais sur Facebook, a rapporté la presse belge. Logan, un élève de l'Athénée d'Alleur, un établissement public de la région de Liège (sud-est), "avait des problèmes avec sa prof d'anglais depuis la rentrée scolaire", a expliqué au quotidien régional La Meuse son père, Carmello Sacco. En décembre, l'adolescent a créé un groupe "antiprof" sur le site de socialisation Facebook sur lequel il a repris une chanson d'un rappeur en modifiant les paroles, selon le journal, qui souligne que "les mots sont crus, parfois vulgaires" et que l'enseignante y est "tournée en dérision, insultée et humiliée". La direction de l'école, informée par un autre élève, a décidé de renvoyer le collégien, l'obligeant à trouver un autre établissement pour terminer l'année scolaire. "Cet élève a dépassé toutes les limites, le texte est agressif et insultant", a expliqué le proviseur, Jean-Luc Brakmeyn. "L'exclusion définitive était inévitable". |
Questions :
De quoi est accusé l’adolescent ?
Quelle conséquence cela a-t-il eu pour lui ? Document 3 . Ce que dit la loi Comme la diffamation, l'injure peut constituer un délit ou une contravention selon les conditions dans lesquelles elle est proférée, et peut être passible de peine de prison ou d'amende. En particulier, la gravité des sanctions varie selon qu'elle est publique ou non, qu'elle est ou non précédée de provocations de la part de la personne injuriée, et selon la qualité de la personne à laquelle elle s'adresse selon qu'il s'agit d'un particulier, d'un fonctionnaire public ou d'une institution, par exemple. L'injure crée automatiquement un préjudice à l'encontre de la personne injuriée, cependant son montant est souvent difficile à évaluer. Une injure publique est réprimée par la loi de 1881 (article 33), qui la punit d'une amende, aujourd'hui de 12 000 euros. Le code pénal (article R.621-2) fait de l'injure non publique une contravention de la 1re classe, soumise à une amende de 38 euros. Insulte : quasi-synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Injure : parole offensante adressée à une personne dans le but de la blesser délibérément, en cherchant à l'atteindre dans son honneur et sa dignité. Outrage : injure grave |
Justifier la réponse à l’aide du doc.3.
Consigne
Rédige un texte sur la liberté d’expression et ses limites.Pour cela, rédige une première partie expliquant ce qu’est la liberté d’expression, puis une deuxième sur les limites à cette liberté.